Intervenant à l'issue de la réunion de son bureau politique, hier, à Alger, Amar Ghoul, président de Tadjamoue Amel El Djazaïr (TAJ), a abordé plusieurs questions d'actualité nationale et internationale. S'adressant aux syndicats initiateurs d'une grève contre le projet de loi sur la retraite, il les a invités à faire preuve de sagesse. « Le dossier de la retraite est toujours en cours d'étude au Parlement. Rien n'a encore été décidé », rassure-t-il. A cet effet, il a recommandé au Parlement d'inviter le partenaire social et les parties concernées pour discuter et trouver des solutions communes, en dehors de toute pression. L'Algérie se doit de faire face à crise qui risque de perdurer jusqu'en 2018. « Il faut prendre en considération la situation du pays et ses moyens, notamment les revenus de la Caisse de retraite qui sont très faibles actuellement », précise le même responsable. Selon lui, il faut s'entraider et faire preuve de compréhension pour éviter la faillite et trouver des solutions pour diversifier les sources de revenus du pays et maintenir une stabilité économique. Sur un autre plan, Ghoul a déclaré que TAJ est un parti politique ouvert à tous et doit se déployer en se rapprochant davantage des citoyens. « TAJ est un espace consacré aux porteurs d'idées et d'initiatives, y compris en faveur de la communauté algérienne installée à l'étranger, et ce, loin de tout conflit et de toute marginalisation », se félicite-t-il. Tout en confirmant, une fois de plus, sa participation aux prochaines élections législatives et locales de 2017, il a appelé la classe politique à hisser le niveau des débats et à adopter « une charte morale » qui interdise les insultes et la diffamation lors des campagnes électorales. « Les prochaines élections sont plus qu'importantes », dit-il. Et les bureaux de TAJ implantés au niveau des 48 wilayas du pays ont commencé à se préparer en perspective de cette échéance. Et pour réussir ce rendez-vous majeur. Les prochaines élections constituent une ouverture sur les projets des différents partis, d'où l'intérêt, précise-t-il, d'une union pour relever les défis de la paix et de l'intérêt commun. Concernant les conflits chez les pays voisins, notamment le Mali et le Niger, l'orateur dira qu'ils doivent œuvrer à trouver un terrain d'entente tout comme l'Algérie qui a réussi à faire face aux dures épreuves grâce à la réconciliation nationale. « Notre pays est un exemple à suivre », ajoute-t-il. Dans un hommage rendu aux martyrs algériens des massacres du 17 octobre 1967, Ghoul a, en réponse à certains politiques français ayant qualifié nos martyrs de « terroristes », déclaré que « la guerre de Libération nationale est une guerre noble reconnue à l'échelle mondiale et les martyrs et les combattants algériens ont lutté pour la souveraineté et l'honneur du pays ».