La raison et la sagesse auront poussé les responsables d'il y a des dizaines d'années à installer cette aire de commerce de bêtes ovines et bovines dans un site situé à bonne distance des zones urbaines pour éviter les blocages et les encombrements routiers. Cela dit, ce sont des centaines d'usagers qui se retrouvent chaque mercredi et jeudi (journées hebdomadaires de marché à bestiaux) coincés dans l'engrenage d'une circulation routière infernale. Et plus de la prolifération tous azimuts des déchets animaliers, un peu partout, les automobilistes sont souvent pris dans un véritable capharnaüm sur fond de circulation routière dense et quasi inextricable. A voir l'immobilisme et le peu d'intérêt des responsables concernés vis-à-vis de cet assommoir, la fluidité de la route défaillante et la paix des conducteurs ne sont pas pour si tôt. Il y a lieu aussi de noter que durant les deux jours de marché, des centaines de fellahs venant de nombreuses régions de la wilaya affluent pour écouler leur bétail. D'autre part, outre le fait qu'elles sont source de désagréments monstrueux, ces embouteillages, tout comme les stationnements anarchiques (n'importe où devant le souk), sont devenus une vraie hantise pour les travailleurs, les collégiens et les instituteurs devant se déplacer vers les localités environnantes pour vaquer à leurs occupations respectives. Il est également à signaler que nombreux sont les riverains qui s'accordent à dire que «le marché à bestiaux de Chelghoum Laïd est très mal situé et qu'il y a urgence à le délocaliser et l'affecter vers un espace implanté dans la périphérie de la ville».