Abritée à la salle de conférences nichée au 14e étage du bâtiment administratif du campus Mentouri, l'ouverture officielle de l'Ecole doctorale de mathématiques s'est déroulée hier matin en grande pompe en présence du recteur de l'université Mentouri, de cadres du secteur, d'enseignants venus de divers horizons de la région et de partenaires français mandatés par l'université de Metz. La date retenue pour la tenue de cet évènement n'est pas fortuite, comme il a été précisé par un membre du conseil scientifique. Elle intervient, en effet, à mi-chemin entre l'organisation, le 5 novembre, du concours d'accès à cette école doctorale, la promulgation des résultats prévue pour le 15 de ce mois et le début des cours programmé pour le 20 novembre. De dimension régionale, cette école devra accueillir 70 postulants issus, à quota égal, entre les universités de Constantine et de Annaba. « Drivée » par un conseil scientifique présidé par le Pr Mohamed Moussaoui, un éminent chercheur algéro-français, titulaire d'une chaire de mathématiques à l'université de Metz, cette vénérable institution est composée des directeurs de laboratoires de l'est du pays et de chercheurs français engagés dans cette mission suite à la signature d'une convention intervenue en 2004. En marge des missions classiques dévolues à cette école doctorale, l'accent a été mis sur l'impérieuse nécessité de multiplier les initiatives visant à élever le niveau des postulants au rang doctoral. Dans ce canevas, un consensus s'est dégagé autour de deux pôles d'intérêt : l'organisation de séminaires et de rencontres scientifiques ainsi que la mise en œuvre de mesures d'accompagnement, au profit d'enseignants éprouvant des difficultés à finaliser leurs thèses de doctorat.