La commission nationale des fonctionnaires de l'orientation scolaire, affiliée à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), appelle à des rassemblements le 24 janvier devant les directions de l'éducation de wilaya. Ce syndicat interpelle d'ailleurs la commission technique chargée de remédier aux lacunes contenues dans le statut particulier des corps spécifiques de l'éducation nationale pour rétablir les droits des fonctionnaires de l'orientation scolaire «qui ont le plus souffert», selon le communiqué diffusé hier. L'Unpef veut en outre être associée au travail de révision promis par la tutelle. Le syndicat pointe du doigt, entre autres préjudices causés par le statut en vigueur, l'injustice de l'intégration de la classification des grades et dans la promotion qui a lésé les effectifs de cette corporation. La commission de révision du statut doit, selon l'Unpef, prendre en compte la réparation de l'injustice de l'intégration, en rendant aux conseillers leurs grades déjà acquis. La commission est interpellée sur la nécessité de la création de grades de promotion pour les conseillers principaux comme grades de spécialisation dans les domaines de guidance scolaire, de l'information de l'évaluation, de l'orientation et de la recherche, lit-on dans ledit document. L'Unpef exige également la révision à la hausse de la classification, «compte tenu des paramètres de compétences, de la diversité et la complexité des tâches» ainsi que la possibilité de postuler aux postes de responsabilité dans le secteur. Les fonctionnaires de l'orientation scolaire réclament en outre l'établissement du statut des centres d'orientation scolaire, conformément aux exigences du moment, ainsi que des possibilités de bénéficier de logement d'astreinte, d'indemnités de transport et de la prime de responsabilité.