La ministre vénézuélienne des Relations extérieures, Delcy Eloina Rodriguez Gomez, et celui du Pétrole et des Mines, Nelson Martinez, effectuent, aujourd'hui, une visite de travail en Algérie. Cette visite intervient dans le cadre de «la concertation traditionnelle entre les deux pays amis face à l'instabilité du marché pétrolier», souligne la même source. Elle sera une opportunité pour la poursuite du dialogue autour de la consolidation de la coordination entre les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ayant débouché sur l'Accord d'Alger du 28 septembre 2016, ajoute-t-on. Les deux parties procèderont aussi à une évaluation de l'état de la coopération bilatérale et à l'examen des voies et moyens à même de la renforcer davantage et de l'élargir à d'autres domaines, selon le communiqué. En application de l'Accord d'Alger, les pays de l'Opep avaient convenu fin novembre 2016 de réduire leur production de 1,2 mbj applicable à partir du 1er janvier 2017 et pour six mois renouvelables, afin de permettre au marché de retrouver son équilibre. Ils ont aussi convaincu, début décembre, des pays producteurs non membres de l'organisation, dont la Russie, de se joindre à leur effort. Ces pays ont décidé alors une réduction de 558 000 b/j, rappelle-t-on. L'Algérie et le Venezuela sont membres du comité de surveillance des accords de l'Opep et de ses partenaires sur la réduction de la production de pétrole. Présidée par le Koweït, cette instance compte également la Russie et Oman, deux pays non-Opep.