Des universitaires, dont des enseignants d'histoire étaient unanimes quant à l'importance du legs scientifique laissé par le cheikh M'barek El Mili à la postérité et demandent l'introduction de ses écrits dans les manuels scolaires et universitaires. Lors de la conférence tenue, jeudi, au centre universitaire Abdelhafid Boussouf de Mila à l'occasion de la célébration du 72e anniversaire de la mort de célèbre théologien membre très dynamique de l'association des Oulemas, des enseignants universitaires ont regretté l'absence d'écrits de M'barek El Mili dans les livres d'enseignement et demandent aux ministères de l'Education et de l'Enseignement supérieur de vulgariser la pensée de ce grand réformateur à travers l'insertion de ses textes dans les manuels et programmes destinés aux élèves. «Il est vraiment regrettable que ce savant, et non moins fervent militant du mouvement national, soit complètement banni des livres scolaires et des thèses de recherches universitaires», dira Mohammed-Sghir Boussebta, enseignant d'histoire à l'université de Jijel. Boussebta fera savoir dans son intervention consacrée aux productions littéraires et scientifiques du cheikh que celui-ci «s'est distingué par sa prolixité et la grande qualité de ses travaux.» Rappelons que M'barek El Mili, membre et trésorier de l'association des Oulémas musulmans algériens est surtout connu pour être l'auteur d'un livre intitulé «Echirk oua madahiroh» (l'Idolâtrie et ses manifestations), devenu une référence en théologie musulmane.