Dans la matinée de samedi dernier, au siège du COA, s'est tenue l'assemblée générale ordinaire de la FABB. L'atmosphère marquée par des violentes interventions aura illustré l'image terne de cette discipline sportive, qui aura du mal à relever la tête afin de se projeter vers un avenir meilleur. Dès l'entame des travaux et après avoir relevé que le quorum a été largement dépassé, le président de la FABB, le juriste Bouarifi Rabah, a annoncé son retrait définitif à la fin de l'AG. Si les bilans des exercices 2013, 2014 et 2015 avaient été adoptés par les membres de l'AG, celui moral de l'année 2016 et celui du mandat du président Bouarifi 2013/2016 avaient été par contre rejetés. Le futur bureau de la FABB héritera d'un pactole de 56 263 757,84 DA (plus de 5 milliards 600 millions de centimes). Certains intervenants mécontents ont dénoncé la gestion de la FABB. Le président Bouarifi Rabah, convaincu d'avoir agi pour le bien-être du basket-ball national, a tenté de porter des réponses, hélas, sans pour autant convaincre les membres déçus de l'AG. Le décor était déjà planté pour une fin d'une AG qui dévoile les problèmes qui entravent le développement de la balle au panier. Le président d'honneur de la FABB, Berraf Mustapha, craignant que cela ne dégénère, n'a pas pu dissimuler son écœurement face à l'ambiance de l'AG. Beaucoup de membres de l'AG ne se sont même pas interrogés sur l'origine et les causes de la chute et du recul du basket-ball algérien à l'échelle maghrébine, arabe et africaine. Le problème de l'encadrement technique et administratif des clubs et des ligues, en plus des difficultés financières doivent faire l'objet d'un débat sérieux au sein de cette AG, dont le premier souci pour de nombreux membres consiste à critiquer et à «naviguer» pour décrocher une place au sein d'une structure régionale ou nationale.