Après l'informatique, l'ère est à l'Internet qui focalise toute l'attention des jeunes. Les échanges, via « la toile », ont, comme on le constate, aboli les distances, faisant de notre monde un village où peuvent se croiser les idées. Un nouveau langage, avec tout ce qui lui est spécifique, s'est incrusté dans les mœurs. Le vocabulaire du commun des gens s'est enrichi de nouveaux termes. On parle de web, de sites, de navigation via le net, d'e-mail ou de courriers électroniques. Certes les progrès dans ce domaine sont éminemment avantageux, puisqu'ils facilitent l'accès aux informations scientifiques les plus récentes, favorisent et enrichissent la culture des sciences et des arts, nouent des contacts entre citoyens de divers pays. Mais, toute médaille a son revers, car certains internautes nous l'ont dit, des jeunes se servent d'Internet à d'autres fins. En tout état de cause, l'outil reste indubitablement utile pour la grande majorité des usagers. Aussi nous assistons ces derniers temps à la mise en service de nombreux cybers à travers les grandes daïras d'Oum El Bouaghi, telles Aïn M'lila, Aïn Beïda, Meskiana et Oum El Bouaghi. Avec le nouveau système ADSL, la connexion s'en est trouvée facilitée au grand bonheur des internautes qui, il y a quelques années, attendaient des heures avant d'être reliés à l'Internet. Même les prix pratiqués par les propriétaires des cybercafés ont connu une baisse qui a fait que les utilisateurs de l'Internet passent plus de temps devant les micros. Un mordu nous a avoué : « Grâce à ce système, j'ai acquis beaucoup d'informations qui me sont utiles dans le cadre du travail. » Même sentiment du côté des universitaires qui surfent sur le net pour élaborer leurs mémoires de fin d'études. Cela dit, l'Internet, qui fait irruption même dans certains foyers, compte des adeptes parmi toutes les couches sociales et la généralisation de son usage est en train de toucher même les établissements scolaires. De nombreux lycées et CEM de la wilaya y ont accès.