Le nombre de participants est, pour cette édition, en croissance de 11% par rapport à l'édition précédente, a indiqué jeudi le commissaire général du Salon, Nabil Bey Boumezrag, qui a précisé que «cette année, nous enregistrons une participation record des fabricants algériens dans les composants automobiles, les pièces de rechange et accessoires (batteries, lubrifiants, pare-chocs, câbles, filtres...), avec plus de 10% du nombre total des exposants locaux, qui est de 86». «Ce chiffre confirme l'adhésion des opérateurs économiques à la nouvelle politique industrielle en Algérie. Le renouveau du secteur de l'industrie automobile est bel et bien lancé», a-t-il estimé. Concernant la participation étrangère, six pays auront des pavillons nationaux (participation officielle) qui sont la Chine, l'Inde, la Pologne, la Turquie, Taïwan et le Maroc. D'autres exposants étrangers participeront à titre individuel, en provenance d'Allemagne, de Belgique, de Corée du Sud, des Emirats arabes unis, d'Inde, d'Italie, de Malaisie, du Royaume-Uni, de Tunisie et des Etats-Unis. Ainsi, pendant 4 jours, l'industrie de l'aftermarket et de la sous-traitance automobile exposera l'ensemble de ses innovations, produits et l'ampleur de son savoir-faire. Cette édition sera caractérisée en outre par la participation, pour la première fois, du ministère de la Formation professionnelle, à travers son Institut d'Es Senia, qui a été retenue, a-t-il rappelé, comme wilaya-pilote pour développer une main-d'œuvre spécialisée dans les métiers de la filière automobile. Parallèlement à l'exposition, des colloques et des séminaires sur l'évolution de la filière automobile en Algérie seront également organisés par des experts et des professionnels. Il sera question d'une conférence sur le développement du secteur automobile en Algérie et de son tissu industriel local et d'une autre sur la formation et l'enseignement professionnels. Ce Salon, pour lequel les organisateurs attendent 10 000 visiteurs professionnels, verra aussi le lancement du premier «club Argus Algérie» dont une conférence sera donnée sur les avantages offerts par une structuration de l'activité du marché de l'occasion, qui aura pour thème «Le véhicule d'occasion pour redynamiser le marché». Outre ces activités, des rencontres B2B algéro-tunisiennes seront organisées sur la sous-traitance automobile avec comme objectif de trouver des partenaires tunisiens pour accompagner l'industrie automobile en Algérie. Une quinzaine d'entreprises tunisiennes de différentes spécialités prendront part à ces rencontres pour présenter leurs offres et leur savoir-faire et discuter avec leurs homologues algériens des possibilités de collaborations multiformes à court et moyen termes. Le secteur des pièces de rechange et composants automobiles en Tunisie recense 266 entreprises, emploie 80 000 personnes et s'appuie sur différentes filières et spécialités, telles que les pièces de rechange, le câblage électrique, les pièces électroniques, la mécanique, la plasturgie-caoutchouc, les services de conception-développement-industrialisation, le textile et cuir, etc. Un grand nombre d'entreprises tunisiennes jouissent de bonnes références au niveau international et collaborent avec les principales unités de montage de véhicules en Europe.