Hier, des dizaines de souscripteurs aux programmes 2001 et 2013 de l'AADL ont tenu un rassemblement devant le siège de l'Agence locale, à Merj Eddib, dans la périphérie sud de la ville de Skikda. Les bénéficiaires du programme AADL 1, implanté sur le site de Bouzaâroura, à l'est de la cité balnéaire de Ben M'hidi, se disent lésés par l'interminable situation qu'on leur impose depuis 2001. «On est vraiment à bout et on ne se sait plus quoi faire», témoignait-on sur place. «Le programme AADL 1 sera achevé sur l'ensemble du territoire national au plus tard en ce mois de mars, sauf le programme de Skikda qui devra encore attendre. C'est incompréhensible», lançaient, hier, les citoyens. Ces derniers rapportent à cet effet que même si les logements sont bel et bien finis et habitables, il reste encore à assurer les travaux de VRD. «On nous a affecté nos logements que nous avons même visités, mais qu'on ne peut pas occuper pour le moment puisque les travaux d'aménagement ne sont pas encore achevés. Pour nous, c'est une grande frustration», dira un des bénéficiaires. Ces derniers rapportent qu'ils ont eu à visiter les chantiers d'aménagement de leur cité et qu'ils ont eu à constater les retards qu'ils accusent. «A ce jour, on n'a pas encore résolu le problème de l'assainissement, parce qu'on n'a pas encore trouvé une assiette devant accueillir le module d'assainissement. L'éclairage public manque également, sans parler des routes d'accès», ont-ils avancé. Lors de ce rassemblement, le directeur de l'agence AADL de Skikda a eu à s'entretenir avec ces citoyens, et selon eux, il leur a expliqué que le contrat qui liait l'agence à une entreprise chargée de ces opérations a été résilié pour non-respect des délais et leur a fait comprendre que l'agence s'apprête à renforcer ses chantiers en engageant trois entreprises pour rattraper les retards, sans avancer de date butoir.