Dégradation du cadre de vie à la cité El Feth Dans une pétition adressée aux différentes autorités de la ville et dont une copie est en notre possession, les résidents de la cité El Feth (Saida) interpellent les responsables locaux afin de prendre en charge leurs problèmes liés à l'environnement et au cadre de vie en dégradation. Selon les protestataires, leur cité se trouve dans une situation très critique. Les caves sont inondées par les eaux usées qui coulent, favorisant ainsi la multiplication des moustiques et exposant les habitants à diverses maladies infectieuses. A cela, s'ajoute les fuites d'eau potable qui viennent compliquer la situation. Par ailleurs, l'on cite la non collecte des ordures ménagères par les services de la voierie, il en est de même pour les différents blocs des bâtiments où le nettoiement fait pratiquement défaut, alors que les locataires payent le loyer dont lequel est compris les charges de la femme de ménage. Enfin, les 40 signataires de la pétition concluent que « les routes deviennent impraticables en hiver en raison de l'obstruction des réseaux d'assainissement et nos enfants pataugent dans la gadoue pour se rendre à l'école ». Tifrit, le village oublié L'association Haï village de Tifrit, commune de Aïn Soltane, lance un appel pressant aux autorités de la ville pour prendre en charge leurs problèmes. Selon les membres de cette association, leur localité où 1 741 âmes ont élu domicile, est dépourvue des commodités de la vie. Durant la période hivernale, les résidents sont exposés aux inondations, les routes sont de véritables bourbiers et les enfants éprouvent d'énormes difficultés pour se rendre à l'école, laquelle ne s'y prête pas pour accueillir les enfants. L'absence d'une antenne postale handicape sérieusement les habitants qui doivent se déplacer pour encaisser ou poster une lettre. Pour s'évader de la grisaille du quotidien, les jeunes réclament un terrain de football, type matico. Enfin, l'association déplore l'absence totale d'éclairage public.