Les résidents de la Cité El Feth, préoccupés et angoissés par l'inondation de leurs caves, ont interpellé les autorités locales pour mettre fin à leur calvaire quotidien. Plus d'une vingtaine de caves sont constamment submergées d'eau noirâtre et fétide. Les canalisations d'eaux usées et les réseaux d'alimentation en eau potable se côtoient, entraînant des risques certains. La prolifération de moustiques et la présence des rats enveniment la situation. Il y a péril en la demeure car les immeubles risquent de s'effondrer à la longue si des mesures urgentes ne sont pas prises. Dans le même sillage, la cité Sid Cheikh (partie basse) présente apparemment le même problème, selon la requête adressée au wali, et dont une copie est en notre possession, les résidants signalent l'éclatement fréquent des conduites des eaux usées vu leur état défectueux, provoquant sur leur passage sous les habitations des fissures, d'où un risque d'effondrement. D'autre part, l'on mentionne également des fuites fréquentes d'eau potable. À cette situation fort déplaisante s'ajoute la stagnation des eaux pluviales dues à l'état déplorable des avaloirs. En ce qui concerne la cité Sersour, son entretien a toujours posé problème. Les caves d'immeubles se sont transformées en mares. De véritables foyers de microbes, moustiques et autres bestioles. Plusieurs opérations d'assainissements n'ont pu venir à bout de cette situation à laquelle, il faut l'avouer, les locataires eux-mêmes ne sont pas étrangers en raison d'un manque de civisme. F. Z.