C'est à l'hôtel El Marsa (Sidi Fredj) que se tiendra pour la première fois en Algérie un congrès méditerranéen d'océanologie, du 20 au 22 novembre 2006. D'éminentes personnalités scientifiques et chercheurs du bassin méditerranéen vont se retrouver pour échanger leurs expériences et les résultats de leurs recherches qui ont eu lieu en Méditerranée. Pas moins de 52 interventions sont programmées et seront naturellement suivies de débats. Ces derniers s'articuleront essentiellement autour de trois thèmes, en l'occurrence l'océanographie biologique, I'environnement marin, les ressources marines vivantes. Trois membres du gouvernement vont assister à l'ouverture des travaux de ce premier congrès méditerranéen d'océanologie, une manifestation scientifique initiée par la Faculté des sciences biologiques de l'USTHB, en collaboration avec le département ministériel de Cherif Rahmani. Le monde marin du bassin méditerranéen va ainsi faire l'objet d'une attention intense pendant ces deux journées. Les scientifiques de la mer estiment qu'un changement radical dans la manière d'agir dans le milieu marin est désormais impératif. La protection et la conservation des écosystèmes ainsi que l'exploitation intelligente et rationnelle de la faune marine dépendent d'une gestion adéquate et mesurée de l'environnement marin, car la menace plane toujours et prive les générations futures des tous les biens que produit cet environnement exceptionnel. Les acteurs qui participent à la destruction du milieu marin font fi des textes de loi inhérents à la protection de la mer et du littoral, d'où la nécessité d'une gestion intégrée des zones côtières qui s'impose naturellement. La responsabilité de cette pollution marine est partagée. Les débats lors de ce congrès méditerranéen d'océanographie vont être axés surtout sur l'exploitation des ressources marines vivantes, la réglementation et la législation qui visent à répondre aux questions et aux inquiétudes sur l'avenir de l'environnement marin des pays du bassin méditerranéen. Le comité d'organisation de cette manifestation internationale a prévu, à l'issue des travaux, la création de l'Association algérienne des sciences de la mer (ASS.Mer), en plus de la mise en place des réseaux pour promouvoir les échanges d'information scientifiques et législatives, en mesure de faire cesser la dégradation de l'environnement marin, en particulier méditerranéen.