Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a indiqué hier à Alger que plus de 80 000 places pédagogiques pourraient être réceptionnées à la rentrée universitaire 2017-2018, ce qui porterait le nombre global de places pédagogiques à travers les différentes universités algériennes à plus de 1,4 million. Avec leur réception, l'on comptera à la rentrée universitaire 2017-2018 «plus de 1,4 million de places pédagogiques et 700 000 lits», a ajouté le ministre qui intervenait lors de la Conférence nationale des universités, consacrée à la préparation de la prochaine rentrée universitaire. La mise à disposition de ces moyens facilitera l'accueil des étudiants de plus en plus nombreux à chaque rentrée universitaire, a souligné le ministre, en référence à l'augmentation du nombre de lauréats du baccalauréat d'année en année. Concernant les étudiants qui seront diplômés au terme de l'année universitaire 2016-2017, le ministre a précisé que 324 000 étudiants étaient concernés, dont 169 000 inscrits en licence, 139 500 en master et 15 500 étudiants de l'ancien système. S'agissant de la formation, le premier responsable du secteur a mis en avant l'ouverture des spécialités de génie industriel et maintenance (université Mentouri de Constantine), gestion des entreprises et administration (université d'Oran Ahmed Ben Bella), techniques de commercialisation dans l'agroalimentaire (université Saad Dahlab), ainsi que de deux filières de langue russe dans les université d'Oran et d'Alger 2. Pour ce qui est de l'encadrement pédagogique, le ministre a fait état de quelque 60 000 enseignants. Concernant les mesures relatives à l'accueil des bacheliers de la session juin 2017, M. Hadjar a mis en avant les efforts de son département pour déterminer une moyenne nationale fixe pour toutes les spécialités. Au volet œuvres universitaires, le ministre a fait savoir que les demandes d'hébergement seront «traitées numériquement pour la première fois pour éviter les déplacements des étudiants». Le premier responsable du secteur de l'Enseignement supérieur a souligné «la nécessité d'assurer un climat de sérénité et de stabilité à travers le renforcement du dialogue entre les composantes du secteur et la prise en charge des revendications socioprofessionnelles légitimes». Il a appelé, dans ce sens, la corporation universitaire à «travailler dans un climat de confiance et de respect mutuels pour permettre à l'université de se consacrer à ses missions pédagogiques et scientifiques et d'améliorer son rendement».