Au niveau de la capitale, quelque 100.000 places pédagogiques et 55.000 lits seront réceptionnés pour la prochaine rentrée universitaire. La gestion des oeuvres universitaires fait grand défaut. Les étudiants souffrent le calvaire au sein des cités universitaires. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar, a été encore une fois interpellé jeudi dernier par les sénateurs sur les conditions catastrophiques auxquelles sont exposés les étudiants au sein des campus. M.Hadjar a reconnu cette situation en assurant que son département fait son possible pour y améliorer. Le ministre a justifié la dégradation des conditions d'hébergement et de restauration par le fait que devant le flux des étudiants, les campus accueillent plus que leurs capacités. «Pour faire face aux problèmes de places et le manque de structures, des étudiants se retrouvent six à sept par chambre», a-t-il affirmé devant les sénateurs. Le ministre a fait savoir qu'au niveau de la capitale quelque 100.000 places pédagogiques et 55.000 lits seront réceptionnés pour la prochaine rentrée universitaire. «Sur le plan matériel, le secteur est prêt pour la prochaine rentrée universitaire», a indiqué le ministre précisant que quelque 100.000 places pédagogiques seront réceptionnées pour porter le nombre global à près de 1,5 million de places. M.Hadjar a assuré que la rentrée universitaire se fera dans les meilleures conditions, notamment pour ce qui est des structures. Concernant les inscriptions universitaires, le ministre a rappelé qu'à partir de la prochaine rentrée universitaire la fiche de voeux comportera six choix au lieu de dix. La détermination des moyennes d'accès à des spécialités telles que la médecine et la pharmacie n'est pas du ressort du ministère, a-t-il soutenu par ailleurs. «Nous n'arrêtons pas les moyennes d'admission aux spécialités, elles le sont en fonction des places et des postes budgétaires», a encore expliqué le ministre. A une question sur le concours de recrutement organisé chaque année, M.Hadjar a fait état de 300 postes vacants, chaque université l'organise avant chaque rentrée selon ses capacités. Sur un autre thème relatif à la découverte d'un médicament antidiabète sujet d'une polémique dans le nombre de titres de la presse nationale, le ministre a affirmé que «toute invention dans le domaine médical doit suivre une procédure pour être brevetée et la personne à l'origine de cette découverte doit se rapprocher du ministère de la Santé pour soumettre son produit à des essais cliniques pouvant s'étaler jusqu'à quatre années».