La représentation partisane à Alger dans la prochaine Assemblée a connu un changement dans la capitale. Le FLN obtient 10 sièges, le PT 6, le RND et l'alliance de Djaballah (Ennahda-El Adala-El Bina) remportent 5 sièges chacun. L'alliance MSP-RCD s'adjuge 4 sièges pour chacun. Le FFS se contente de 3 sièges. Les plus grands perdants des élections dans la capitale sont les islamistes, sachant que leurs représentants (Alliance verte et FJD) avaient décroché, en 2012, la timbale en se plaçant en tête. La liste FLN, conduite par l'ancien ministre, Sid Ahmed Ferroukhi, a gardé le même nombre de sièges, alors que ses promoteurs espéraient obtenir la majorité des voix. Liès Saadi, député sortant et candidat malheureux, s'étonne, dans un post publié hier sur son compte Facebook, que son parti n'ait remporté que 10 sièges alors qu'il est majoritaire dans les 57 communes de la capitale. Le député sortant demande au secrétaire général et à ses collègues mouhafedhs, etc. de «mettre la main dans la main» pour «récupérer» «leurs» sièges. Si le RND a réussi à améliorer son classement, les listes PT et FFS, conduites respectivement par Louisa Hanoune et Salima Ghezali ont reculé. Le RCD, absent lors de la précédente échéance, revient à Alger avec une liste conduite par son président, Mohcine Belabbas.