Le nom de l'ancien ministre délégué au Trésor dans le gouvernement de Ghozali est apparu parmi les Algériens qui ont sollicité les services du cabinet panaméen Mossack Fonseca pour la vente des actions d'une compagnie offshore qu'il aurait créée en 2002, a révélé le journal Le Monde dans le cadre de la scabreuse affaire des Panama Papers. La compagnie, «dissoute une année après, était destinée à servir de paravent à la cession, au profit de Khalifa Bank, des actions qu'il détenait dans le capital de Société Générale Algérie (…)», rapporte le journal français. Citant une correspondance de Pierre Richa, responsable de la société fiduciaire Pierre Richa & Partners, à l'antenne de Genève de Mossack Fonseca, les Panama Papers rapportent également que «Ali Benouari ne souhaite pas apparaître comme administrateur de la société en marge. C'est pourquoi je vous prie de procéder à la désignation d'un administrateur local. Ce dernier fournira un pouvoir en blanc. La procuration sera faite soit en faveur de Ali Benouari soit, le cas échéant, en mon nom. Dès qu'une décision sera prise, je vous le ferai savoir.» Pour rappel, Ali Benouari, qui s'était porté candidat à la présidentielle d'avril 2014, s'est consacré aux activités dans les milieux financiers, notamment en Suisse. Le journal Le Monde nous apprend également que dans sa livraison d'aujourd'hui, il révélera «les affaires offshore de l'actuel patron du Forum des chefs d'entreprise (FCE) Ali Haddad». La veille, c'est le nom du fils de l'ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, qui a été cité dans les Panama Papers.