Dans le souci d'éviter l'épisode cauchemardesque de l'examen du baccalauréat 2016, le ministère de l'Education nationale annonce de nouvelles mesures. Selon Mouloud Bouslane, directeur des études au ministère de l'Education nationale, pour cette année, il n'est pas question de recourir aux appareils de brouillage, comme cela a été le cas l'an passé. «Pour la sécurisation et la veille sur le bon déroulement de cet examen depuis le début de l'impression des sujets jusqu'à la fin des épreuves, de nouvelles mesures ont été adoptées, déclare-t-il sur les ondes de la Radio nationale. Il s'agit en fait d'une commission intersectorielle qui veillera sur l'impression des sujets, le tout filmé par des caméras de surveillance. Ces appareils seront également installés dans les centres d'examen et dans les différentes directions de l'éducation à travers le territoire. Ces mesures ont également été accompagnées par le réaménagement du siège de l'Office national des examens et concours (ONEC) à Alger. Le nombre de centres de garde des sujets des épreuves a également été revu à la baisse. Signalons que 761 701 candidats se présenteront cette année aux épreuves du baccalauréat, qui se déroulera en plein mois de Ramadhan du 11 au 15 juin prochain. Pour rappel, l'année dernière, il y a eu une immense fuite des sujets, qui s'est répandue telle une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Les principaux acteurs de cet immense scandale qui a secoué tout le pays ne sont autres que des travailleurs de l'ONEC, dont quelques cadres et certaines des directions de l'éducation. Une enquête a été menée pas la Gendarmerie nationale, qui a abouti à l'arrestation de plusieurs personnes à travers le territoire national. Une refonte des épreuves de certaines matières a été ainsi proclamée et faite afin de garantir une équité des chances et une crédibilité du bac et surtout des résultats.