Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a donné, hier, au lycée Frantz Fanon (Bab-El-Oued, Alger) le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat de l'année scolaire 2009-2010. Après avoir procédé à l'ouverture du pli contenant le sujet d'examen de la langue arabe pour la filière des sciences expérimentales, le ministre a formulé ses vœux de réussite à tous les élèves, leur rappelant "l'importance de ne pas se précipiter lors de la lecture des deux sujets proposés au choix pour bien répondre aux questions". Qualifiant l'examen du baccalauréat de "décisif" et de "très important" pour l'élève, M. Benbouzid a rappelé que "l'Etat a réuni tous les moyens matériels et organisationnels à même de garantir le succès de cet examen". En outre, le ministre a évoqué "les mesures particulières assurées à la catégorie des personnes aux besoins spécifiques, notamment l'impression en braille des sujets d'examen au profit, cette année, de 85% des candidats non-voyants". Cependant, cette technique couvrira 100% des candidats aux besoins spécifiques lors des épreuves du baccalauréat de l'année 2011, a-t-il affirmé. Par ailleurs, 498 166 candidats, dont 146 761 libres ont entamé, hier, les épreuves du Baccalauréat de la session 2010, rappelle-t-on. 10 131 centres d'examen ont été mobilisés au niveau national pour le déroulement des épreuves du baccalauréat, dont 2 099 centres pour l'épreuve de l'EPS, 1 570 pour l'éducation artistique et plastique, ainsi que pour l'épreuve de musique et 35 autres pour les travaux pratiques des candidats libres. Dans le même contexte, également, le nombre des surveillants mobilisés cette année est de l'ordre de 84 701, outre la mobilisation de surveillants supplémentaires pour chaque centre d'examen, pouvant atteindre 10 dans certains centres (selon la nature du centre et le nombre des candidats). Il est à noter, aussi, que concernant les frais d'organisation des épreuves du baccalauréat, le ministre de l'Education a déboursé cette année 2 258 millions DA, tout en veillant à la réunion des conditions nécessaires au bon déroulement de cette examen décisif. Par ailleurs, en la marge de la visite d'inspection effectuée au centre d'examen d'El-Mouhamadia, (Cité des bananiers) le ministre a précisé, en réponse à une question posée par un parent d'élève, que l'enseignement préparatoire n'est pas obligatoire pour le moment, même s'il est issu de la restructuration du système éducatif en Algérie, dans le cadre des réformes engagées par l'Etat en 2003. Après avoir rappelé que le taux de scolarité en classes préparatoires était en constante augmentation, M. Benbouzid a affirmé que le gouvernement "est déterminé à consacrer et à généraliser progressivement ce type d'enseignement", soulignant qu'"il nécessite de grandes potentialités, en raison de ses caractéristiques éducatives qui concernent des enfants en bas âge". Il a également appelé les directeurs de l'éducation à ne pas refuser l'inscription d'enfants âgés de 5 ans dans les classes préparatoires, mais dans "un cadre raisonnable", autrement dit selon les capacités d'une classe pédagogique.