- Quartier des abattoirs (Bourouba) : Les habitants réclament plus de commodités Les habitants du quartier les Abattoirs, dans la commune de Bourouba, déplorent l'état de déliquescence générale que connaît leur cité. En plus de l'absence de l'éclairage public dans certaines ruelles du quartier, les habitants affirment que les éboueurs ne passent jamais, «il n'y a pas de balayeurs, ce sont les habitants du quartier qui balayent les rues», confient les habitants. Outre ces problèmes, les habitants réclament la réalisation d'équipements publics, et ce, pour améliorer leur quotidien, «nous avons besoin d'un centre de santé, de bibliothèques et d'un centre culturel, etc. Cet ensemble de structures permettra d'améliorer de manière significative la qualité de vie dans le quartier», suggèrent-ils. Dans un autre registre, les habitants du quartier demandent également la réfection du revêtement des routes en bitume, du réseau d'assainissement, de l'éclairage public, «nous lançons un appel aux responsables locaux pour qu'ils prennent en charge nos doléances, car notre quartier a été délaissé depuis fort longtemps. Ces doléances sont le minimum requis pour une vie décente», concluent nos interlocuteurs. - Transport urbain : Les taxis pratiquent toujours le jumelage En dépit des dernières augmentations des tarifs (40%), les taxis munis d'un compteur continuent de pratiquer le jumelage en toute impunité. Sur Alger, les chauffeurs de taxi qui ne pratiquent pas le jumelage sont inexistants, c'est dire que le phénomène est général. «A partir du moment où les tarifs ont été revus à la hausse, ce genre de pratique doit être sévèrement sanctionné», suggèrent des usagers. Le comble est que le jumelage se fait de manière systématique, même lorsqu'il s'agit de prendre des familles. «Souvent les chauffeurs de taxi nous imposent de monter avec des gens que nous ne connaissons pas», affirment une cliente. Ils sont toujours indifférents quant aux destinations demandées par les clients. Il ne suffit pas d'arrêter un taxi pour s'assurer de la direction qu'il va prendre. Loin de là, car les chauffeurs sont téléguidés, tels des automates, ils ont des destinations prédéfinies, qu'ils ne sont pas près de changer.