La terrible affaire d'infanticide, qui s'est produite en janvier dernier, qui a jeté l'émoi au sein de la population, sera bientôt jugée devant la cours criminelle de Bechar qui a déjà programmé pas moins de 17 affaires pour sa session ordinaire qui s'est ouverte, hier. Le 18 janvier dernier, une jeune femme mariée accoucha d'un bébé de 7 mois qu'elle assassina froidement à l'aide d'un instrument contondant et qu'elle cacha sous un lit. Aussitôt, elle avoua à son mari qu'elle avait fait fausse couche d'un fœtus de 4 mois qu'elle avait jeté dans les toilettes. Physiquement affaiblie, elle fut transportée chez un gynécologue privé qui, au vu de son état de santé, ordonna son hospitalisation. Mais le mari découvrira tard le soir l'horrible forfait de son épouse : le bébé égorgé par un ciseau et caché sous le lit. Selon l'enquête qui a été menée, il alerta son père qui vivait sous son toit et aussi le père de son épouse et les mis au courant de la découverte macabre. Ensemble, ils alertèrent les services de sécurité. Au cours de l'enquête menée par la police judiciaire pour tenter d'éclaircir la genèse de l'affreux infanticide, la femme campa sur ses déclarations et s'entêta à affirmer qu'elle n'avait aucun lien avec le bébé trouvé mutilé chez elle. Cependant contre toute attente, les conclusions de l'analyse de l'ADN ordonnée par la police scientifique ont exclu tout lien de paternité du bébé avec celui qui est supposé être le père en l'occurrence le mari mais confirmé néanmoins le lien de maternité. Mais l'épouse meurtrière qui revenait sur ses premières déclarations, passa aux aveux et révéla non seulement être l'auteur de l'affreux infanticide mais avoir entretenu, avant son mariage, des relations extraconjugales avec plusieurs amants. Au terme de 4 mois de vie conjugale, son mari se trouve lui aussi impliqué dans cette horrible affaire pour complicité.