Les habitants de Bachdjarrah continuent de subir au quotidien les méandres d'une situation très pénalisante. Les vendeurs informels, qui ont élu domicile durablement dans les entrailles de la cité et aux abords du marché de fruits et légumes, continuent d'exercer leurs activités commerciales illégales en toute impunité. Les multiples opérations d'éradication qui ont été menées par le passé n'ont servi à rien, puisque l'anarchie et le désordre ont repris de plus belle, altérant de surcroît le cadre de vie des résidants. En plus de l'insalubrité et de la pollution sonore qui émanent du marché informel, les résidants sont pris en otages par les marchands qui, par leur présence impromptue, entravent même les déplacements des habitants. «Nous avons pris attache avec les responsables de l'APC afin de régler le problème. Mais en vain. nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu'elles se penchent sur cette question, car il devient pour nous impossible de continuer dans cette situation. Les pouvoirs publics sont dans l'obligation de trouver une solution. Nul n'est au-dessus de la loi», déclarent des habitants dont les espaces attenants à leurs immeubles ont été depuis quelques semaines assaillis par les vendeurs à la sauvette et autres marchands informels. Rappelons qu'une opération d'éradication a été lancée par les services de sécurité il y a quelques années. Il a fallu beaucoup d'efforts et de moyens pour parvenir à dégager toutes les ruelles et venelles de la cité, qui a retrouvé un tant soit peu un cadre décent. Cependant, le relâchement qui s'en est suivi a fait que ces commerçants sont revenus et réoccupent les mêmes endroits. «Nous lançons un appel aux autorités de l'Etat afin qu'elles règlent définitivement ce problème. Il ne nous est plus possible de supporter cette situation qui a obligé nombre de résidants à déménager. La qualité de vie à Bachdjarrah est déplorable, et ce, à cause de ces marchands illicites qui activent en toute impunité».