Le MCO, qui a connu une saison mouvementée et qui a failli de peu imploser, semble prendre le taureau par les cornes, et au vu du branle-bas de combat qui commence à être apparent, le team phare de l'Ouest veut cette fois-ci jouer les premiers rôles, et pourquoi pas, la couronne nationale. Rappelons que le club hamraoui lors de la manche aller de l'édition qui vient de s'écouler avait largement les moyens de jouer à fond le titre, car comment interpréter la forfaiture dans laquelle il venait de s'empêtrer lors de la seconde manche du championnat où il a failli de peu rejoindre le palier inférieur et ne dut son salut qu'à trois journées de la fin du challenge pour assurer son maintien. Et le comble dans toute cette «tchekchouka», les Hamraoua ne gagnèrent que deux rencontres en 15 rounds, à l'inverse de l'aller, qui les a vu ratisser large en prenant le maximum de points et en se classant à une deuxième place fort prometteuse, avec une seule petite défaite. Une faillite qui vraiment ne sera pas oubliée de si tôt, car cette équipe avait la possibilité de se mêler à la course au titre. Sans doute échaudés par cette ineptie, cette fois-ci, les responsables du club sont décidés à frapper un bon coup dans la fourmilière et dans ce contexte, le président a commencé la grande lessive en misant tout d'abord sur la venue du coach tunisien qui n'est autre que Bouakaz, qui a fait ses preuves au sein de l'USMBA et du RCR. Un acquis pour le MCO, qui aura de grandes perspectives pour jouer les premiers rôles. Belhadj veut aussi faire le plein du côté du recrutement de nouveaux joueurs afin de donner une nouvelle impulsion, et déjà les Tiaibia, El Okbi, Remache et un certain Belaïli qui vient de voir sa suspension levée et qui pourrait donner le plus tant attendu. Ajoutons aussi à cela le retour du Libyen Zaâbia, qui a laissé de beaux souvenirs lors de son périple hamraoui il y a deux saisons, avec à la clé le titre de meilleur cobuteur de la Ligue 1. Maintenant, il reste à savoir si vraiment ce joueur est intéressé par le challenge du MCO, car, a priori, beaucoup de clubs le veulent et, dans ce cas-là, le premier responsable du club devra casser sa tirelire pour pouvoir l'inciter à signer. Belhadj semble décidé à ne plus faire confiance aux joueurs qui ont été les instigateurs d'une grève au sein du club pour des salaires impayés, et ces derniers sont libres de partir, mais, avant cela, ils doivent négocier leur lettre de libération. Ce qui va encore accentuer le bras de fer entre ces derniers et le chairman du MCO.
