Des cas d'agression contre le personnel médical et de saccage des structures et du matériel continuent d'être enregistrés, en dépit de tout le dispositif sécuritaire mis en place. Le personnel médical et administratif des différents services sanitaires fait souvent état, à Souk Ahras, d'agressions et d'atteintes multiples. D'où un récent forcing sécuritaire et un plan d'action qui commence à donner des résultats probants. Pas moins de trois affaires liées aux agressions du personnel médical et autres structures sanitaires ont été traitées par les services de sécurité, ces dernières 72h à Souk Ahras, croit-on savoir auprès d'une source sécuritaire. Une première agression perpétrée par un trentenaire au sein même du service de réanimation et des urgences de l'EPSP du chef-lieu, suivi de la destruction d'un équipement médical d'une valeur matérielle considérable, a été élucidée par les enquêteurs du 8e arrondissement de la sûreté urbaine. L'auteur a été arrêté après une courte cavale pour être ensuite incarcéré sur ordre du magistrat instructeur pour destruction des biens d'une structure publique. Ce même chef d'accusation a été retenu contre un autre individu arrêté en flagrant délit de destruction d'un équipement au service de la maternité d'une structure étatique de la ville de Souk Ahras. Après une présentation devant le parquet, le mis en causé a été écroué. A Sedrata, un homme âgé de 26 ans a semé une grande panique au milieu du personnel médical et paramédical. Après avoir fait irruption d'une manière violente à l'intérieur d'un hôpital relevant de ladite circonscription, le quidam a proféré des propos injurieux à l'encontre des employés administratifs pour s'en prendre ensuite aux médecins et aux infirmiers pour enfin agresser physiquement tous ceux qui tentaient d'apaiser sa colère. Un équipement a été volé dans ce climat de confusion que l'agresseur aurait créé à bon escient. Aussitôt alertés, les services de la police judiciaire ont lancé une opération d'identification et de recherche couronnée par l'arrestation de l'auteur des délits précis. Reconnu à l'unanimité par ses victimes, le mis en cause a été emprisonné pour les griefs suivants : «agression d'employés étatiques dans l'exercice de leurs fonctions», «vol d'équipement médical» et «propos injurieux proférés dans un lieu de travail». Ces opérations synchronisées semblent obéir à une nouvelle vision de la chose sécuritaire en milieu hospitalier, souvent objet de dépassements multiples de la part des repris de justice et autres abonnés de ce lieux parmi les demandeurs de psychotropes et les voleurs d'équipements médicaux et bureautiques.