Conséquemment à la sécheresse qui a sévi durant une partie du printemps et du début de l'été, les réserves d'eau du barrage qui alimente une partie de la wilaya d'Oum El Bouaghi, comme celui de Aïn Dalia, à Souk Ahras, sont au plus bas. Du coup, les responsables de l'ADE ont limité les lâchers d'eau. Ceux-ci ont été réduits de façon notable. L'eau ne coule dans les robinets qu'une fois par semaine, au lieu de deux. A noter aussi qu'à cause des conduites obsolètes, d'importantes quantités d'eau se déversent dans la nature. Des déperditions qui se répercutent négativement sur la rentabilité de l'organisme gestionnaire. L'ADE, pour y remédier, consacre un gros budget pour la rénovation des canalisations défectueuses. Pour une meilleure alimentation de la ville de Aïn Beïda, la société a entrepris la construction d'un nouveau château d'eau sur le mont Bouakkouz, au nord de la cité. Ceci en attendant la mise en service des pompes qui alimenteront les villes de Aïn M'lila, Aïn Kercha, Aïn Fakroun et Oum El Bouaghi, et ce, à partir du barrage d'Ourkis, lui-même alimenté par le barrage de Mila.