Le problème dure depuis des années et ce n'est pas pour demain sa résolution. L'algérienne des eaux peine à recouvrer les redevances auprès de ses abonnés. Selon un responsable du secteur, les villes qui comptent le plus de récalcitrants sont Aïn Kercha, Henchir Toumghenni, F'kirina et Dhalaâ. Cet état de fait grève lourdement la santé financière de l'entreprise qui doit surtout rénover les conduites devenues obsolètes. En effet, des canalisations datant du siècle dernier ont subi des avaries. Par ailleurs pour mettre fin aux crises récurrentes que connaît la ville d'Aïn Beida, l'entreprise a programmé la création d'un nouveau château d'eau sur le mont Bouakouz, d'une capacité de 9000 m3. En plus de cela, la ville a bénéficié de deux nouveaux forages. Enfin signalons qu'avec la mise en service du barrage d'Ourkis dans la commune d'Aïn Fakroun, l'AEP devra s'améliorer dans les villes d'Aïn M'lila, Aïn Fakroun, Aïn Kercha, Oum El Bouaghi et Aïn Beïda.