Le MSP est le premier parti à avoir désigné son candidat à l'élection au Sénat, prévue le 28 décembre prochain. Il s'agit de Amar Hadbi, élu de l'APW et cadre à l'ENPC, qui a été choisi lors d'une réunion du Majlesse choura, tenue jeudi dernier à Chlef. L'intéressé nous a fait savoir qu'il a déjà retiré et déposé le formulaire de candidature aux services de la DRAG de wilaya. Il croit en ses chances car, d'après lui, il part avec l'avantage d'avoir les 48 élus de son parti à ses côtés. Ce qui n'est pas le cas, à ses yeux, pour les autres candidats du RND et du FLN. Il ne craint pas en outre la « main » de l'administration ni un éventuel choix dirigé au profit d'un candidat « parrainé » par cette dernière. Pour rappel, le MSP occupe la troisième place en termes de sièges dans les assemblées locales, avec 48 élus contre 150 pour le FLN et 88 pour le RND. Pour sa part, cette dernière formation désignera son candidat à cette élection jeudi prochain, lors d'une rencontre de ses militants et élus à la salle des conférences du musée régional de la ville. Selon des sources proches du RND, le terrain est balisé pour permettre à un élu de l'APW, Nourredine Belaredj, de devenir leur unique représentant à ce rendez-vous. De son côté, le FLN, parti majoritaire dans les APC et l'APW, n'a pas encore annoncé la tenue de sa rencontre relative à la sélection de son candidat à l'élection aux sénatoriales. Mais celle-ci, selon des sources crédibles, pourrait se tenir au courant de la semaine prochaine, après l'élection du bureau de la mouhafadha, prévue ce jeudi. Deux candidats seraient en lice, en l'occurrence le président de l'APW, M'hamed Mehenni, et le président de l'APC de Taougrit, Youcef Bekhouche. L'opération s'annonce particulièrement serrée, pour peu que l'administration daigne observer la neutralité et laisser les élus locaux choisir librement leur représentant au Sénat.