Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, fait les frais de l'échec de son parti aux dernières élections législatives. Il a été démis de ses fonctions, avant-hier, lors d'une réunion du secrétariat national. Le présidium, instance dirigeante du parti, a décidé ainsi d'écourter le mandat du premier secrétaire national lui reprochant «un bilan négatif», selon une source du FFS. «Le présidium a sévèrement critiqué l'action du premier secrétaire qui a été invité à présenter sa démission», ajoute notre source. Nommé en mai 2016, le mandat de Abdelmalek Bouchafa devait se terminer, comme le veut la tradition, en mai 2018. A la faveur de cette «mise à la retraite», l'instance présidentielle du FFS a désigné le premier secrétaire fédéral de Aïn Defla, Mohamed Hadj Djilani, nouveau premier secrétaire national du FFS. Dans son communiqué sanctionnant la réunion du secrétariat national, l'instance présidentielle du parti estime que c'est dans «l'esprit de collégialité et de rotation des cadres dirigeants du parti» que Mohamed Hadj Djilani a été nommé premier secrétaire du FFS. Lors des élections législatives du 4 mai, M. Hadj Djilani, qui a conduit la liste FFS de la wilaya de Aïn Defla, n'a obtenu aucun siège. Peu connu dans les milieux politiques, le désormais premier secrétaire national a rejoint le FFS en 2006, selon le communiqué du parti. Abdelmalek Bouchafa, candidat malheureux aux élections législatives dans la wilaya de Constantine rejoint ainsi le comité d'éthique du parti.