«Nous attendons toujours la concrétisation de la promesse du wali qui s'est engagé, le 4 mai dernier, à remettre les clés de tous les quotas de logements attribués», a lancé un des bénéficiaires du lot des 302 logements sociaux locatifs, situé à Ammi Moussa, la capitale de l'Ouarsenis, à quelque 80 km au sud-est Relizane. «Il y a plus de 10 mois que les autorités ont dévoilé la liste des bénéficiaires, les délais de recours ont été épuisés et nous continuons à patauger dans nos toits de fortune», a tonné Mohamed, un jeune fonctionnaire qui n'omet pas de déplorer les conditions sociales dans lesquelles il est contraint de vivre avec sa petite famille en se demandant pourquoi on attend tant de temps pour soulager des familles en souffrance, au moment où les logements ont été réceptionnés depuis des mois. «Lorsqu'on sait que 86 unités de ce programme sont réservées à la lutte contre le logement précaire, il est alors aisé d'imaginer les difficultés qu'endurent les familles recensées», dit-il. Ceci au moment où chacune des autres catégories concernées par ce type de logements s'est débrouillée à sa façon pour caser les siens en attendant le jour décidé par les autorités. «Certains vivent chez leurs proches, d'autres forcés à la location avec tout ce que cela génère comme charges, notamment pour les petites bourses», a crié un autre. Cela dit, tous les espoirs sont orientés vers le nouveau wali pour les soustraire à cette situation lamentable. «Nous comptons énormément sur le wali pour nous attribuer les clés de nos logements que nous n'avons que trop attendues», ont-ils conclu.