Un groupe de travailleurs contractuels de l'entreprise INFRAFER s'est mobilisé pour revendiquer l'indemnité de zone qui n'est pas prise en compte dans leur fiche de paie. « Malgré plusieurs tentatives, la régularisation de cette frange du personnel n'a jamais été prise en considération par l'administration », disent-il. S'estimant lésés, ces salariés qui se réfèrent aux dispositions fixées par la convention de l'entreprise, qualifient cette situation de « discriminatoire. » Ils se sont adressés, comme dernier recours, à l'inspection du travail pour exposer leur cas afin de trancher sur ce qu'ils considèrent comme leur droit légitime. Suite à quoi, ils recevront une réponse balisée dans le sens souhaité. En effet, celle administration a saisi par écrit l'employeur, en l'occurrence l'INFRAFER, pour attirer son attention sur la loi 90-11, qui ne fait aucune distinction entre agent permanent et contractuel en matière de droit et obligations. L'inspection du travail affirme que « le droit à l'indemnité de zone leur est légalement et légitimement reconnu par la convention collective de cette entreprise, notamment dans son article 125 et qu'aucun prétexte ne peut justifier l'exclusion de ces travailleurs de cet avantage. » Cette administration ajoute que « le non octroi de cette indemnité aux travailleurs concernés résulte d'une lecture restrictive, en ce sens qu'on privilégie plus l'application du deuxième alinéa de cet article que son contenu global. »