Le marché de fruits et légumes de Chabet El Ameur, installé anarchiquement dans l'artère principale du centre-ville, continue de provoquer moult désagréments pour les habitants de la commune ainsi que pour les passagers. En effet, les étals des marchands, placés des deux côtés de la rue, gênent énormément la circulation automobile. Les rapports des services de sécurité, qui appuient les doléances des citoyens pour la délocalisation de ce marché, sont jusqu'à présent restés sans effet. Cependant, la procédure du déplacement du marché est enclenchée. L'APC propose d'acquérir les anciens locaux de l'ex-Coopérative agricoles polyvalente des services communaux (CAPSC) pour en faire un marché couvert. Mais M. Mokrani, vice-président APC, nous a déclaré que les coopérateurs opposent une fin de non-recevoir à leur demande « préférant céder lesdits locaux à un particulier ». Mais « bien qu'autonomes, les CAPSC sont aujourd'hui régies par les statuts des coopératives, et leurs moyens doivent être limités à un usage qui ne leur fait pas perdre leur vocation agricole. Ces coopératives ont pour mission d'intervenir en amont de l'acte agricole lui-même en fournissant des produits intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires, petits outillages et autres) », nous a expliqué un fonctionnaire des services de l'agriculture. Or faire de leurs locaux un marché de fruits et légumes, c'est intervenir en aval de l'activité agricole. « Si c'est commercial, c'est aussi agricole. Cela ne la dévie aucunement de sa vocation et aidera la collectivité à se débarrasser d'un grand problème tout en rendant service à toute la population en lui offrant un marché couvert », a déclaré un responsable local de Chabet El Ameur.