Plus d'un mois après la suspension de la Fédération algérienne de karaté par la WKF (Fédération mondiale de karaté-do), rien n'a été fait depuis pour dénouer cette crise sans précédent dans le sport algérien. Selon Tahar Mesbahi, vice-président de la WFK, que nous avons contacté hier, il n'y a eu aucune évolution. «L'élite nationale va rater toutes les compétitions organisées sous l'égide de la Fédération mondiale du karaté. En ma qualité de vice-président de la WFK, j'ai été chargé il y a quelques semaines de désamorcer cette crise avec le ministre de la Jeunesse et des Sports. Malheureusement, je n'ai eu aucun retour, c'est-à-dire aucune réponse. Et dire que la suspension peut être levée par l'instance internationale, il faut juste que la Fédération algérienne de karaté, dirigée actuellement par un directoire, se conforme aux statuts de la WFK à laquelle elle est affiliée. Il faut sortir de cette impasse, car il y va de l'intérêt des karatékas algériens qui font les frais de cette lamentable situation», a déclaré Mesbahi. Le vice-président de l'Union des confédérations sportives africaines (UCSA) se déplacera aujourd'hui à Casablanca en vue de valider les assemblées générales des fédérations du Rafle et billard et des boules.