L'ouverture officielle des activités de la 10e édition du Salon de l'emploi a été rehaussée par la présence du représentant de l'ambassade du Royaume-Uni à Alger, du directeur général de l'ANEM, du représentant du BIT pour les pays du Maghreb, en la personne de Roland Sarton, en sa qualité de chef du projet «De l'université au monde du travail». Dans son intervention, ce dernier a déclaré que le but de ce projet vise «à réduire l'inadéquation entre les compétences des diplômés universitaires et les exigences du marché du travail en améliorant les compétences des étudiants et des diplômés, en particulier sur la recherche d'emploi et les compétences entrepreneuriales. Aussi, en renforçant les capacités des universités et autres acteurs institutionnels en charge de l'organisation et de la stimulation du marché du travail tels que l'ANEM, la CNAC et l'Ansej». En plus de l'université de Béjaïa, deux autres wilayas ont été choisies pour ce projet pilote, à savoir Biskra et Tlemcen. Ce programme vise à trouver des propositions et tester de nouvelles approches pour solutionner le problème de l'employabilité des étudiants et l'inadéquation entre la formation universitaire et les exigences du marché du travail. Faut-il préciser que malgré la qualité des invités et la richesse du programme, les concernés en premier plan de ce Salon de l'emploi, c'est-à-dire les étudiants, ont manifesté peu d'intérêt à cette manifestation. Idem pour les chefs d'entreprise, qui étaient représentés par le délégué local du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Ceci dit, l'université de Béjaïa se félicite du bilan des neuf éditions précédentes consistant en le renouvellement des conventions avec les partenaires économiques comme c'est le cas de l'accord signé avec Général Emballage, qui a embauché pas moins de 56 universitaires dans ses unités. Le fruit de ces rencontres, selon la direction rectorale, est également la mise en place de la maison de l'entrepreneuriat, en 2014, l'organisation de journées d'étude dans les domaines économique, des finances, en plus de la formation de 520 étudiants dans le domaine de l'entrepreneuriat, qui s'est soldée par le dépôt de 226 dossiers de projets, dont 120 ont été acceptés.