La huitième édition du Festival du film arabe qui s'est ouverte, hier dans la ville de San Francisco (Californie), se caractérise par la richesse d'un programme cinématographique très varié venant des pays du monde arabe. Outre les projections programmées, le public aura l'occasion de débattre des thèmes sélectionnés à travers des rencontres avec des réalisateurs et des acteurs. Cette année, l'Algérie arrive en force, car le festival aura complètement orienté ses projecteurs sur la production des cinéastes algériens. Les films proposés sont Rachida, de la réalisatrice Yamina Bachir Chouikh, Viva Laldjérie, de Nadir Mokhnèche et deux productions algéro-françaises Tarik El hob, de Remi Lange et Sous un autre ciel, de Gael Morel. Un autre film du réalisateur français Christian Filibert intitulé Travail d'Arabe figure dans le volet dit Algerian Film Movement. C'est le consulat français de San Fransisco qui prend en charge et sponsorise tout le programme algérien, lequel représente les 25% du festival et devance de loin les productions iranienne et égyptienne.