Le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) a signé, avant-hier à Alger, une nouvelle convention-cadre avec la Natixis Algérie permettant aux petites et moyennes entreprises (PME) de bénéficier d'une couverture sur les crédits d'investissement accordés par cette banque privée, indique un communiqué conjoint des deux partenaires, repris par l'APS. Ainsi, à la faveur de cette convention, l'organisme de garantie de crédit qu'est le FGAR pourra intervenir en tant que copreneur de risques en faveur des PME sollicitant des crédits d'investissement affectés à la création d'entreprise, à l'extension d'activité et au renouvellement et/ou rénovation des équipements. Le taux de couverture consenti par le FGAR sur ses fonds propres peut atteindre 80% du montant du crédit bancaire accordé par Natixis Algérie pour un plafond de 100 millions de dinars, alors que celui accordé sur les fonds Meda, dans le cadre de l'accord de partenariat entre l'Algérie et l'Union européenne (UE), atteint 60% du principal des financements accordés par cette même banque pour un plafond de 250 millions de dinars. Lors de la cérémonie de signature de cette convention-cadre, le directeur général du FGAR, Abderraouf Khalef, a expliqué que l'objectif premier de ce Fonds est de «faciliter l'accès aux financements bancaires à moyen terme afin d'appuyer le démarrage et l'expansion des PME, en accordant des garanties de crédits aux banques commerciales, afin de compléter le montage financier de projets d'entreprises viables et orientés vers la création et le développement d'entreprises». De son côté, le directeur général de Natixis Algérie, Boris Joseph, a souligné que cette convention vient renforcer la volonté de cette banque «de développer et de diversifier l'octroi de financements destinés à l'accompagnement des PME algériennes dans la réalisation de leurs projets d'investissement». Opérationnel depuis 2004, le FGAR, convient-il de souligner, a accompagné près de 2000 PME en ayant attribué des garanties de crédits d'une valeur de quelque 51 milliards de dinars, dont près de 60% ont concerné des financements destinés au secteur de l'industrie, contre 27% au BTPH, 13% aux services et 1% au secteur de l'agriculture et de la pêche.