Après les dernières averses, la circulation automobile a été de nouveau paralysée au centre-ville de Chlef, mardi dernier, suite à des travaux effectués sur le passage à niveau d'El Hassania. Du coup, le trafic routier a été bloqué entre la rive Sud et le siège de la commune durant toute la journée, ce qui a engendré de sérieux désagréments aux usagers. En voulant éviter ce véritable coupe-gorge, certains sont restés coincés dans les embouteillages pendant plus d'une heure. Idem pour ceux qui ont osé se rabattre sur la bretelle de l'autoroute menant vers le centre-ville à partir des quartiers de Moussalaha et Es Salem. Le problème de circulation dans ce grand carrefour du Centre-ouest du pays risque encore de s'aggraver davantage devant la saturation des réseaux routiers, particulièrement ceux qui assurent la jonction entre le centre-ville et les cités des rives Sud et Nord. Le chef-lieu de wilaya a la particularité d'être entouré par l'oued Cheliff et la voie ferrée Alger-Oran, malheureusement, il accuse un retard considérable dans la réalisation d'infrastructures indispensables comme les ponts et autres voies d'évitement. Hormis la ceinture périphérique contournant l'est de la ville, il n'existe aucun passage du genre pouvant désengorger la circulation à l'entrée Sud de Chlef où convergent quotidiennement des milliers de véhicules en provenance surtout de la partie Sud de la wilaya et des régions voisines d'Ain Defla et de Tissemssilt. La situation est pire encore au cœur de la ville où les bouchons et les difficultés de stationnement rythment le quotidien des automobilistes. Là encore, l'urgence se fait impérieusement sentir de doter cette agglomération de nouveaux ouvrages destinés à désengorger le flux important de véhicules. L'on se demande d'ailleurs pourquoi des projets «libérés» et financés par le gouvernement, comme le dédoublement du pont de hai Zeboudj et la réalisation d'une trémie sur la RN4 tardent à être lancés par la DTP.