Le président de la Fédération algérienne de handisport, Mohamed Hachefa, nous a affirmé, au sujet des accusations exprimées par d'anciens présidents de la même instance, concernant une éventuelle volonté de sa part de changer le nom de la fédération en «comité paralympique algérien», qu'il a hérité d'une situation existant depuis des années. Document à l'appui, celui-ci a déclaré que les plus récents présidents de la FAH, y compris son prédécesseur, Rachid Haddad, se sont tous présentés au Comité paralympique international (CPI) en tant que National Paralympic Committee (NPC). Il y a même une lettre adressée au ministère de la Jeunesse et des Sports en 2015 dans laquelle l'ancien président demande à la tutelle de régulariser ce problème d'appellation, puisque, d'après ce dernier, la FAH a toujours fonctionné avec l'instance internationale «en tant que NPC». Même dans les statuts envoyés au CPI en 2016, en langue anglaise, il est mentionné «Algerian Paralympic Committee» et non «Fédération algérienne de handisport». Bien évidemment, Mohamed Hachefa a adressé lui aussi un dossier au MJS contenant tous ces éléments. Pour le premier responsable de la FAH, si cela suscite aujourd'hui toutes ces réactions, c'est parce qu'«il y a des privilèges en jeu». «Ces personnes m'accusent d'avoir opté pour une gestion unilatérale, selon leurs dires, alors que moi je n'ai fait que reprendre les prérogatives qui sont dévolues à un président d'une fédération. Ce qui a dérangé certains», nous a-t-il déclaré. Par ailleurs, ajoute-t-il, «d'anciens responsables, qui ne sont plus éligibles, veulent à tout prix que la Fédération algérienne soit sanctionnée afin qu'il y ait une AG constitutive ou élective, pour s'incruster et tenter de se replacer». Il y a également, indique-t-on du côté de l'actuel bureau, un problème relatif à une dette (sept milliards de centimes) découverte après l'entame du nouveau mandat. Néanmoins, malgré tous ces problèmes, le président de la FAH affirme que toutes les compétitions nationales se déroulent normalement. De même, ajoute-t-il, pour la participation des athlètes algériens aux compétitions internationales.