Une centaine de films, tous genres confondus, en provenance de plusieurs pays, seront à l'affiche de cette 13e édition du Fifog, qui aura lieu du 21 au 29 avril 2018. La 13e édition du Festival international du film oriental de Genève (Fifog) aura lieu du 21 au 29 avril 2018 à Genève, dans des communes genevoises, à Lausanne et en France voisine, apprend-on auprès de Tahar Houchi, directeur artistique de cette manifestation dédiée au 7e art. Une centaine de films de qualité, tous genres confondus, et dont l'esthétique épouse les conditions difficiles de leur genèse, sera montrée et accompagnée par des auteurs ou des spécialistes, annonce M. Houchi. «Placée sous le signe de l'espoir, l'édition 2018 célébrera, entre autres, les visions de femmes, amplifiera les voix de la jeunesse, questionnera les extrémismes et explorera la complexité des sociétés d'Orient, notamment dans leurs rapports avec l'autre, en pleine mutation. Une occasion de mettre en valeur la créativité féminine et d'exprimer l'espoir des peuples à repousser l'obscurantisme sous toutes ses formes et dessiner un lendemain meilleur», note le directeur artistique du festival. Selon lui, cette nouvelle édition sera marquée, en plus de la compétition de courtes fictions au sein de l'Ecole de culture générale Henry Dunant, par le lancement d'une nouvelle compétition scolaire axée sur le documentaire, et ce, en collaboration avec l'Ecole de culture générale Ella Maillart. La cuvée 2018 sera également une opportunité d'aller à la rencontre des citoyens des diverses communes genevoises en tentant d'éclairer des questions complexes de l'islamisme et de prévenir les processus de la radicalisation, ajoute Tahar Houchi. Le Fifog se déroulera sur 20 lieux de projection, avec une cinquantaine de rencontres-débats avec des réalisateurs et/ou des acteurs. Près de 200 partenaires institutionnels, associations, etc. seront associés à l'organisation de ce festival, qui gagne en maturité. Lors de l'édition 2017, tenue du 1er au 9 avril, le Fifog d'or de la compétition officielle des longs métrages a été attribué ex aequo à Bravo Virtuose de Lévon Minasian et à Malaria de Parviz Shahbazi. Le prix de la critique a été décroché par Kabullywood de Louis Meunier. Dans les compétitions des courts métrages et Swiss Made, les réalisateurs Aytaç Uzun et Tizian Büchi ont été gratifiés par des Fifog d'or, respectivement, pour leur film le Fils et To The Top. Le premier prix (Fifog d'or) de la compétition du documentaire a été attribué à Au nom du père, du fils et du djihad, de Stéphane Malterre. Le premier long métrage, Timgad, du réalisateur franco-algérien Fabrice Benchaouche, a remporté la Mention spéciale.