Le club des jeux d'échecs «Cavalier Fou» d'Aokas (CFA) fait face à des difficultés financières l'empêchant de se préparer dans les meilleures conditions aux compétitions nationales et internationales. Cette situation met ses responsables à rude épreuve pour équilibrer entre ses minces revenus et les dépenses croissantes, avec l'augmentation progressive du nombre d'athlètes. Selon son président, Nadir Amari, la crise les a contraints à recourir à un endettement de plus de la part des privés à la fin de la saison dernière, étant donné que la collecte des dons est de plus en plus difficile. «Nous avons sollicité les investisseurs de la ville pour venir en aide au club, mais aucune suite palpable n'a été donnée à ce jour», a-t-il dit. Le CFA a dépensé une somme avoisinant les 90 millions de centimes la saison dernière, malgré les subventions «maigres» de l'APC, l'APW et de la direction de la jeunesse et des sports (DJS), qui ne dépassent pas les 520 000 DA (52 millions de centimes). Pour cette saison, l'APW a décidé d'octroyer au club une somme de 150 000 DA, en attendant 100 000 DA de l'APC et 250 000 DA de la DJS, ce qui est largement insuffisant par rapport aux dépenses prévues. M. Amari déplore aussi le manque d'entraîneurs, il ne dispose que d'un seul pour les seniors et deux autres pour les autres catégories. Créé en 2010, le CFA évolue actuellement en première division nationale et compte 60 athlètes, toutes catégories confondues. Il a participé au Championnat individuel d'Afrique des moins de 16 ans qui a eu lieu du 2 au 11 décembre 2017 à Ziza (Egypte), avec un seul athlète (Brahmi Lamine), qui a décroché la 4e place. En plus des préparations pour les différentes compétitions, le CFA compte organiser, au cours du mois de mars, à Aokas, des journées de parties simultanées et des expositions en plein air dans le but d'inciter les jeunes à adhérer à cette discipline.