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Repère : L'Europe dans la tourmente
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Publié dans El Watan le 07 - 03 - 2018

Depuis quelques mois, il est beaucoup question de l'Europe et du Sahara occidental. Une précision toutefois, il n'est pas question de positionnement bien que la question du Sahara n'ait jamais été aussi claire dans ses fondements et le règlement préconisé par les Nations unies assurant, avec constance, qu'une telle question relevait de la décolonisation, et que son règlement passait par la tenue d'un référendum d'autodétermination. Sauf que ces derniers mois, et même bien avant, l'on a assisté à une espèce de forcing sans rapport avec ces questions de droit, s'agissant tout simplement de business.
Rien que cela, et disons d'emblée que des pays y avaient pensé, mais n'ont jamais franchi le pas considérant que cela ne pouvait être envisagé, posant même comme condition à leurs relations commerciales avec le Maroc, que le territoire du Sahara occidental en soit exclu. Contrairement à l'Europe, régulièrement rappelée à l'ordre par ses propres institutions, comme sa justice qui a invalidé dernièrement l'accord de pêche liant l'UE (Union européenne) et le Maroc.
Mais cela n'a pas suffi à l'Europe pour qu'elle en prenne au moins acte, puisqu'elle s'est lancée dans ce qui n'est rien d'autre qu'une forme de contournement des décisions de justice. A un point tel, qu'une organisation sahraouie de défense des droits de l'homme en vienne à dévoiler un comportement sans rapport avec le droit international incarné par les résolutions du Conseil de sécurité, à travers le rapport occupant-occupé.
Comment, se demande-t-on, est-il possible de prétendre œuvrer pour les intérêts du peuple sahraoui, alors que celui-ci est sans voix et qu'il est réprimé ? Une espèce d'artifice déjà envisagé par la Commission européenne afin de contourner les obstacles juridiques auxquels elle se heurte. Et visiblement, elle est loin d'y renoncer, puisque, apprend-on par ce même biais, des contacts seraient envisagés pour obtenir l'accord en question.
Cette association, qui affirme avoir été invitée à participer aux consultations menées par la Commission européenne, appelle cette dernière à y mettre fin immédiatement. Elle estime que ce processus «n'aurait jamais dû être initié», et déplore les manœuvres de l'Exécutif européen qui a tenté de leur faire croire que le Front Polisario a accepté le processus de consultations.
Cette organisation va même plus loin en révélant qu'«aucune des organisations citées par la Commission au Parlement européen, le 20 février dernier, pour participer au processus dit de consultation, n'est représentative du peuple du Sahara occidental», soulignant que la sélection des organisations «ne s'est pas faite par les représentants du territoire du Sahara occidental, mais par la Commission et Rabat».
Selon cette association de défense des droits de l'homme, les parties invitées à participer aux consultations annoncées par la Commission européenne «sont toutes des organisations marocaines présélectionnées et représentent seulement l'intérêt des autorités et des entreprises marocaines» dans les territoires occupés du Sahara occidental. Ce qui est d'une gravité extrême, puisque tout est fait pour bloquer le règlement de la question du Sahara occidental, avec, cette fois, un bien sérieux mélange qui consiste à choisir ses interlocuteurs, pour peu qu'ils soient accommodants.
Des concepts sont ainsi manipulés et extraits de leur contexte pour se voir attribuer un autre contenu.
Comme celle que relève l'association sahraouie préoccupée, ce qui est normal, par la manipulation délibérée des expressions «peuple du Sahara occidental» et «population locale», deux «concepts fondamentalement différents», alors même que pour les Nations unies, la question est claire. Elle ne se pose même pas, puisqu'elle a été tranchée au sujet du corps électoral sahraoui devant participer au référendum d'autodétermination.
Les différents émissaires de l'ONU ont rapidement clos ce débat, en soulignant, depuis bien longtemps, que le recensement de 1974, soit avant même l'invasion du Sahara occidental par le Maroc l'année suivante, était la base de son identification. Même à ce niveau, il y a verrouillage, et il était impossible à l'occupant marocain de substituer une population à une autre. On se demande alors pourquoi un tel acharnement, et si les affaires devaient se faire au détriment du droit.


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