Skikda : Une formation pour sauvegarder le patrimoine de la Fetla le bureau local de la Fédération nationale des bijoutiers algériens (FNBA) et en collaboration avec la direction de la formation professionnelle, vient de lancer une formation au bénéfice de quatorze jeunes en vue de les initier à l'art du filigrane (La Fetla). «C'est la deuxième promotion initiée par le bureau de wilaya de la FNBA. Auparavant, on avait assuré une formation au profit de 19 jeunes qui s'étaient alors familiarisés avec cet art ancestral auprès des formateurs de la ville de Tlemcen», explique Djahid Saker, président du bureau local. Cette formation devrait se faire en mode apprentissage. «Les quatorze jeunes retenus auront à suivre une journée de cours au niveau d'un centre de formation et passeront également cinq jours d'apprentissage pratique auprès de neuf bijoutiers, sept dans la ville de Skikda et deux autres à Filfila», explique notre interlocuteur. Il ajoutera qu'avant de lancer cette formation, une opération de sensibilisation a été menée auprès des bijoutiers pour les intéresser et les convaincre de transmettre leur savoir aux nouvelles générations. «La fetla, à base de fil et de plaque, soit en or ou en argent, constitue à notre sens un patrimoine local qui ne doit pas disparaître. Skikda, et même si on ne le lui reconnaît pas, a de tout temps eu des traditions d'artisanat propres au filigrane. Bien avant l'indépendance et même après, feu Malek Boulebrachen, l'un des premiers bijoutiers de la ville, était connu pour ses créations et son savoir-faire dans ce domaine. Notre initiative et en plus de son apport social, vise également à pérenniser cet artisanat», précise M. Saker. Et de préciser que cette formation sera sanctionnée par la remise de dix certificats d'aptitude professionnelle (CAP) à dix jeunes ayant un niveau scolaire moyen et par quatre certificats de maîtrise professionnelle (CMP). «Parmi ces stagiaires, on compte un jeune diplômé en Master qui a préféré s'orienter plutôt vers ce métier». K.O.
Bordj Bou Arréridj : L'OPGI recouvre 50% des créances Selon les services de l'OPGI, le taux de recouvrement des créances a doublé depuis juin 2017 pour atteindre 50% lors d'un état arrêté au 31 décembre 2017. «Ce taux s'explique par les efforts déployés par nos services pour restituer le bien public afin de le réinjecter dans d'autres projets censés améliorer le cadre de vie. A cet effet, nous avons engagé des brigades de recouvrement qui font du porte-à-porte, sensibilisent, émettent des mises en demeure et, comme ultime solution, estent les récalcitrants en justice. Il y a des cas de non-payement qui remontent à 20 ans, où les mauvais payeurs refusent toujours de s'acquitter de leurs dus, alors que certains d'entre eux se permettent de louer leurs appartements à d'autres personnes, moyennant 15 000 dinars ou plus par mois», nous dit Abdelmlalek Benchihab, DG adjoint de l'OPGI. Il poursuit : «Ce manque à gagner se répercute négativement sur la qualité des prestations au niveau des cités, en termes d'entretien des parties communes, de la voirie, de l'étanchéité…» Le même responsable indique, en outre, que durant l'année 2018, il est prévu l'attribution de 3569 logements LPL (logement public locatif ) dans différentes daïras, soit 300 à Ain Taghrout,1550 à Bordj, 586 à Bordj Ghedir, 310 à El Hamadia, 156 à Mansoura, 205 à Medjana, 439 à Ras El Oued et 23 à Zemmoura. M. Allouache Guelma : Le P/APW sommé d'organiser une AGO Vingt signataires sur trente-neuf élus, membres de l'Assemblée populaire de wilaya de Guelma, ont adressé, une demande au P/APW dont l'objet est d'organiser une assemblée générale extraordinaire (AGO) dans les plus brefs délais. Cette demande, datée du 4 mars dont El Watan détient une copie, où figurent les noms, prénoms et numéros de pièces d'identité desdits signataires, de diverses obédiences, RND, MPA, PLJ, FLN et alliance TAJ, exigent du P/APW (PLJ) l'application de l'article 15 de la loi 12-07 relative à la wilaya. «L'assemblée est bloquée depuis plus de trois mois, plus exactement depuis 3 mois et 10 jours. Ce blocage est intervenu suite à une action en justice au tribunal administratif de Guelma pour quorum non atteint lors des délibérations afin de désigner les deux vice-présidents», tiennent à expliquer, à El Watan, quelques membres signataires. Et de conclure : «Le tribunal administratif à rendu son verdict il y a plusieurs jours déjà. Il annule effectivement les délibérations. Mais depuis, le P/APW n'a rien fait pour rétablir l'assemblée». En effet, l'article 15 du code de la wilaya stipule que «l'Assemblée populaire de wilaya peut se réunir en session extraordinaire à la demande de son président, du tiers (1/3) de ses membres ou à la demande du wali». Ainsi, la guerre intestine, et nous l'aurons compris, à l'APW continue de plus belle. Il est évident qu'à l'issue de cette AGO, si elle a lieu effectivement, «c'est la démission du P/APW qui lui sera imposée», ont conclu nos interlocuteurs. Karim Dadci