Le projet de réalisation d'un nouveau centre hospitalo-niversitaire n'est pas abandonné. Il est, nous a-t-on précisé, en maturation car nécessitant de gros moyens humains, en équipements et en matériels. Les 4 millions d'habitants des régions de Annaba, SkikdaGuelma, El Tarf, Souk Ahras, Tébessa sur lesquelles rayonne l'actuel centre hospitalo-universitaire de Annaba, devront donc prendre leur « mal » en patience. Ils ont à leur disposition 7 vieilles structures pratiquement en ruine et qualifiées d'unités hospitalières : Ibn Rochd, Ibn Sina, Dorban, clinique de pédiatrie Ste-Thérèse, d'ophtalmologie de la cité FLN et celles dentaires Elisa et Saouli Abelkader. Frantz Fanon, la 8e unité a été depuis longtemps transformée en siège de la direction du secteur sanitaire. Ces deux dernières années, la situation est devenue intenable. Elle a pour causes, l'accroissement démographique et la réduction du nombre de lits, l'exiguïté des locaux existants, la saturation des effectifs quotidiennement soumis à une pression constante des demandeurs de soins urgents et autres. Parallèlement, le CHU de Annaba souffre de l'éparpillement de ses structures et de la dispersion de celles en charge des urgences. Annuellement, plusieurs centaines d'étudiants et d'enseignants en sciences médicales y activent, entraînant un encombrement excessif.