Finalement, le miracle n'a pas eu lieu du côté de Koweït City où le MCO a encore une fois déçu ses nombreux fans en se faisant éliminer à plate couture. Le périple koweitien n'a point été le sursaut d'orgueil des protégés de Gomes. Il n'en fut rien, a contrario, il s'en est fallu de peu pour que le Mouloudia d'Oran frise la correctionnelle n'étaient les réflexes inouïs de Djabaret qui est allé par deux fois aux pâquerettes par le biais d'El Gharib (75') et EL Khatib (90+2'). Et dire que cette fois-ci, le MCO a évolué au grand complet avec toutes ses vedettes, à l'image de Feham (absent à l'aller), Hanister, Chaïb et Berradj entre autres. Le comble, c'est que les Hamraoua n'ont même pas réussi à inscrire, sur les 180 minutes, un seul but. On peut le dire, sans risque de nous tromper, cette équipe n'a point encore trouvé sa voie du salut et ce, depuis le coup de starter du championnat national. Une attaque inexistante, qui s'est permis le luxe de battre un record qui sort de l'ordinaire où sur les quatre buts inscrits un seul fut inscrit par Berradja, les trois autres furent l'apanage des défenseurs. En somme, une aberration pour un recrutement hétéroclite d'attaquants. Actuellement, le MCO se trouve logé à la mauvaise enseigne dans les bas-fonds du classement général inversant les pronostics de Djebbari qui s'est permis le luxe de claironner à l'intersaison que son club jouera les trois premières places. Ajoutons à cela le challenge arabe qui, d'après lui, sera un bon stimulant pour aller le plus loin possible et pourquoi pas créer la sensation. Bref ! Le constat est là, le MCO n'arrive pas à se situer sur aucun plan et risque encore une fois de se retrouver à la croisée des chemins et ce, pour la cinquième saison consécutive en flirtant avec les profondeurs du championnat national. Le premier à en faire les frais sera, à coup sûr, Gomes qui, avec la défaite de Koweit City, aura signé son éviction. Ajoutons à cela que certains membres du club commencent à s'agiter en mettant au pied du mur Djebbari. Les jours à venir risquent d'être chauds.