Enfoui dans le bidonville en dur après la disparition des baraques de Boukhadra, le lycée récemment réceptionné de cette importante cité de la commune d'El Bouni (180 000 habitants) n'en fini pas de compter les insuffisances. Au-delà des nombreuses malfaçons relevées un peu partout tant dans les bâtisses qu'à l'intérieur des salles de classe, les aménagements spécifiques à ce type d'infrastructure sont inexistants. « On n'a pas idée de réceptionner un ouvrage démuni des aménagements nécessaires », a affirmé un des enseignants interrogés lors de la visite de travail et d'inspection du wali dans ce lycée. Et si le lycée de Sidi Amar n'est toujours pas achevé malgré les 130 millions de dinars engagés, la situation des salles omnisports de Zaâfrania et El Hadjar se prête à des interrogations. Les travaux ont été lancés puis inexplicablement suspendus. Depuis, ces deux constructions inachevées sont en ruine.