Avec l'arrivée de la saison des pluies dans une région connue pour être des plus arrosée du pays, certains quartiers particuliers ont commencé à subir les désagréments des inondations répétitives. Les pluies qui se sont abattues durant la nuit de dimanche ont généré des « piscines » à ciel ouvert dans certains endroits où les eaux ne trouvaient pas d'exutoire. C'est le cas notamment du quartier Village Mustapha et la route menant à l'ancienne gare routière de Jijel ou encore Tassift dans la commune de Taher, une cité dangereusement érigée près d'un oued. A Jijel, la route de la Soummam qui traverse le quartier Village Mustapha a été inondée, forçant piétons et automobilistes à emprunter des déviations pour rallier le centre-ville. Et dire que ce quartier ne se trouve qu'à quelques dizaines de mètres de la mer ! Du côté de l'ancienne gare routière, c'est toujours le même scénario qui se répète alors que la réalisation d'une simple canalisation pour rejeter les eaux dans la mer juste quelques mètres plus loin derrière la clôture de la zone militaire, solutionnerait définitivement ce grand point noir de la ville en période hivernale. A Taher, et plus précisément à Tassisft, c'est la crue de l'oued qui a submergé les habitations environnantes sans toutefois que des victimes ou des dégâts ne soient enregistrés. Plus à l'ouest de la wilaya, dans la commune de Ziama Mansouriah, c'est l'oued qui a débordé de son lit, générant l'inondation des terres attenantes où se dressent des habitations. A cet effet, les services de la Protection civile ont mené plusieurs interventions au niveau de certains quartiers, des établissements publiques et des routes. Il convient de souligner que les précipitations de cette nuit ont atteint 40 mm, alors que le cumul enregistré depuis le début de l'année agricole, soit septembre, s'établit à 337 mm.