Alors que l'on croyait l'élection du candidat FLN, Kamel Bounah, chose acquise, ne voilà-t-il pas que tombe la décision d'annulation prise par le Conseil constitutionnel et annoncée au JT de 20h de ce lundi. Cette annonce d'annulation au motif de violation de procédures, n'a eu de cesse d'alimenter les rumeurs les plus saugrenues à Constantine. Ainsi, le président du tribunal de Constantine, M. Bakir, juge désigné par le ministre de l'Intérieur pour chapeauter les sénatoriales, aurait omis d'émarger au bas du procès-verbal cosignant la liste des électeurs. C'est du moins ce que nous a appris l'ex-P/APW, K. Bounah, qui, joint par téléphone, déclare ceci : « Cette erreur d'ordre technique n'aurait pas nécessité une telle annulation. Le Conseil constitutionnel pouvait procéder à un report de l'annonce des résultats, le temps de vérifier auprès du juge tous les éléments afférents à cette élection, cependant, nous sommes dans l'obligation de nous conformer et de respecter les décisions d'une institution de la Répulique ». Ainsi, le collège des grands électeurs devra encore se retrouver, dans un délai d'une semaine, pour entériner cette décision et réélire son représentant au Sénat. K. Bounah sera-t-il encore une fois plébiscité ou alors devrons-nous nous attendre à une surprise ? Il faut dire que le candidat FLN avait ratissé large en empochant à lui seul autant de voix que tous ses concurrents réunis.