La disposition des plaques de signalisation dans les rues laisse parfois pantois au point où l'on est tenté de s'interroger sur le professionnalisme de certains préposés à la mise en place de ces plaques. Au lieu d'être utiles au passant à la recherche d'une rue ou d'un quartier, ces panneaux représentent parfois de véritables obstacles obstruant la circulation des piétons. A la rue Hassiba Ben Bouali, par exemple, non loin du jet d'eau du 1er Mai, une plaque indiquant la direction à prendre pour se rendre au stade du 20 Août a été plantée en plein milieu du trottoir, ce qui oblige bien souvent les passants à quitter le trottoir afin de contourner ladite plaque. Le cas de la rue Hassiba Ben Bouali n'est pas unique, puisque de nombreux quartiers de la capitale ont eu leur part de panneaux encombrants. Il est, par ailleurs, malheureux de constater que l'enlèvement de certaines plaques ne se fait pas non plus suivant les normes de sécurité requises car, notons-le, des bouts de métal émergent toujours du sol après la fin des travaux. Ces derniers représentent, bien évidemment, un véritable danger pour les passants, notamment les personnes âgées et les non-voyants. A la rue Réda Houhou, par exemple, un bout de métal de près de cinquante centimètres se dresse au milieu des trottoirs comme pour leur rappeler l'incompétence de certains.