La municipalité de Hammam Guergour (chef-lieu de daïra), située à 55 km au nord de Sétif, et dont l'APC est composée de neuf élus (2 indépendants, 2 FLN, 2 FNA, 2 Islah et 1 RND), fonctionne sans exécutif depuis octobre 2002, à l'instar de celle de Aïn Arnat. Le bras de fer opposant l'équipe du maire, un indépendant, aux autres élus (2 FLN, 2 FNA, 1 Islah et 1 du RND) envenime de jour en jour l'atmosphère d'une bourgade dont les problèmes sont nombreux. Pour Ahmed Mouhoubi, P/APC de Guergour, « la crise qui couve au sein de l'assemblée n'est ni plus ni moins que l'œuvre de politicards à la quête d'un ‘'koursi''. Ce n'est pas de la sorte qu'on règle les problèmes du citoyen qui nous a fait confiance pour uniquement le servir. » Notre interlocuteur n'est pas du tout à l'abri d'un « coup d'Etat » (retrait de confiance), le quatrième fomenté à Sétif après ceux du chef-lieu (2 avril 2004), Aïn Roua et Bougaâ en juin dernier.