Le traitement des affaires du citoyen de bon nombre de communes et pas des moindres est renvoyé aux calendes grecques. La crise qui couve au sein de ces assemblées en est la cause. Les autorités locales, qui ne sont dans une certaine mesure pas étrangères à ces remous qui n'en finissent plus, ne font rien pour mettre fin à la cacophonie, au langage de sourds et aux coups bas qui minent ces assemblées. Comme tout le monde le sait, l'APC de Aïn Arnat est, depuis octobre 2002, sans exécutif communal. La tutelle (wilaya), pourtant saisie à maintes reprises par les protagonistes a, laissé la situation s'envenimer. Celle de Aïn Abassa est, quant à elle, confrontée à une terrible campagne de déstabilisation, orchestrée par les hommes de l'ombre qui poussent le P/APC vers la porte de sortie. Pour atteindre un tel objectif, la contribution d'une « société civile » à la solde à été par le biais de placards publicitaires mise en branle. Cette déstabilisation, ne disant pas son nom, enfonce une localité, ne pouvant dans une telle atmosphère, venir à bout de ses innombrables problèmes. L'assemblée de Hammam Guergour qui est sans maire, depuis juillet 2004, fait partie du lot des communes « déstabilisées », à cause le plus souvent d'une incompatibilité d'humeur. La municipalité de Aïn Roua, est logée à la même enseigne. Les neuf membres (3 indépendants El Nazaha, les 3 autres El Moustakbel, 2 FLN et 1 FNA) relèguent par les récurrents « retrait de confiance » les préoccupations des 12 000 habitants de cette localité, mise en veilleuse, au dernier plan. Le dernier remaniement de l'exécutif d'El Eulma est à l'origine de l'impasse dans laquelle se trouve le conseil. Le président (d'El Islah, majoritaire au sein de l'Assemblée) qui a remplacé deux de ses adjoints de la même formation politique par deux élus FLN, est de plus en plus contesté. Cette situation de blocage ébranle la deuxième cité de la wilaya. Les alliances contre nature sont désormais monnaie courante au niveau de l'assemblée du chef-lieu. Certains élus du FLN et le groupe d'El Islah possédant le même nombre d'élus que le vieux parti (13 membres) préparent, nous dit-on, un autre coup d'Etat. Parmi les initiateurs de cet énième retrait de confiance, l'on retrouve des membres de l'exécutif communal déchu en mai de l'année en cours. La tutelle qui a jusqu'à l'heure observé une position de spectateur passif doit pour le bien général mettre un terme aux frasques de ces élus d'un autre genre ...