Les préparatifs en vue de dégager à la fois les membres permanents, futurs représentants au niveau de la wilaya, de « l'Alliance présidentielle du mouvement associatif avec la société civile » et la désignation des éléments devant participer au prochain congrès de l'alliance à Alger, ont été sanctionnés par une réunion préliminaire tenue, jeudi dernier, au siège de la maison de la culture. Selon Mme Kemoune, porte-parole provisoire de la coordination de l'Alliance présidentielle qui sera présidée par Djamel Ould Abbès, ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, plus de 200 associations à caractère social, culturel, sportif et religieux ont manifesté leur désir et leur volonté d'adhérer à l'Alliance présidentielle, dans le but, est-il précisé dans la charte, de concrétiser sur le terrain les grands axes de développement contenus dans le programme du président de la République et ses promesses tenues lors de sa campagne électorale pour la présidentielle du 8 avril 2004. La porte-parole a, en outre, indiqué que le congrès de l'Alliance présidentielle se tiendra à Alger après le mois de Ramadhan et sera présidé par l'initiateur du projet, en l'occurrence le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale. Mais certains observateurs avertis s'interrogent déjà sur les dessous de cette alliance qui serait, selon eux, un prélude à la constitution d'un parti politique présidentiel sur lequel va s'appuyer le président de la République pour conforter sa position au sein de l'Assemblée nationale pour y faire passer des lois sans recourir au jeu des alliances des autres formations, qui s'est souvent avéré contre nature ou peu productif en raison des luttes d'intérêts à l'instar de l'amère expérience de sa cohabitation tumultueuse avec le FLN de Benflis. Enfin, ces mêmes observateurs se posent également la question sur les activités partisanes d,e l'alliance. Seront-elles financées par des ressources propres des membres actifs adhérents ou par les deniers publics ? Une question toutefois prématurée à laquelle personne n'est en mesure de répondre avant la tenue du congrès.